mercredi 2 octobre 2013

îles


Première constatation (c'est Rockquiroule qui parle), les Îles-de-la-Madeleine sont éminemment cyclables. Elles sont beaucoup plus étendues que je ne le croyais. En fait, je n'en connaissais pas grand-chose. Je savais qu'elles vivaient dans la précarité, environnementale et économique. La précarité environnementale, on la voit tout de suite par les falaises rongées et les dunes affalées et on peut facilement imaginer que les vents de tempête affaiblissent toujours un peu plus les îles. L'homme aussi, qui aime bien parcourir les dunes et les plages avec ses engins motorisés en tout genre, contribue à cet affaiblissement.
 
 
 
La précarité économique est plus difficile à visualiser. Bien sûr, la pêche et le tourisme, les deux pôles économiques des îles, sont des activités très saisonnières. Mais il semblerait aussi qu'elle soit liée à une certaine culture symbolisée par l'expression faire ses timbres. 
 
En cette période de l'année, les touristes sont partis pour la plupart; les établissements ferment les uns après les autres, la pêche est très limitée. À quoi peut bien ressembler l'hiver ici? Une longue nuit bleutée, givrée? En attendant, nous avons eu la chance d'y voir une belle semaine d'automne.
Moins de mots, plus de photos (éparpillées comme les maisons sur les îles) pour montrer l'immensité, la beauté, la solitude et la précarité de ce lieu.

Poudrerie de sable

La maison des falaises, sur l'île
du Havre aux maisons


Cap Hérissé
Île Boudreau, à la Pointe sud
 
Plage de la Grande Échouerie


Pas d'orignal, ni de chevreuil aux Îles-de-la-madeleine, mais des jambons par milliers chez Cochons tout ronds (http://www.cochonstoutronds.com/). Une expérience sensorielle hors du commun. Du pays des homards, nous revenons avec un jambon. Il y a parfois de ces rencontres inattendues.