Le brouillard a été omniprésent toute la semaine dernière. À un certain moment, j'ai roulé une bonne trentaine de kilomètres dans la poisse, sans rien voir du paysage, les lentilles de mes lunettes constamment embuées, les mains engourdies, sans trop savoir où j'allais. Puis, j'ai rejoint Castiglion Fiorentino et la Foce (une de mes montées préférées) quand tout à coup :
La mer de brouillard dans laquelle je ramais s'est dissipée et a laissé place à un soleil resplendissant. L'hiver, tel que nous l'avons vu, n'a donc rien des rigueurs du nôtre. Il s'apparente plus à un état de dormance.
La vigne est prête à être taillée. Les olives ont été récoltées en novembre et décembre et, partout, on trouve de l'huile d'olive nouvelle (« olio nuovo »). On nous en a d'ailleurs abondamment offert, au point où nous sommes revenus avec près de quatre litres dans nos bagages. Il aurait suffi qu'une seule des bouteilles éclate ou fuit pour provoquer une catastrophe, mais un emballage méticuleux effectué par Nathalie a permis de l'éviter.
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