Qu'elle est belle notre terre quand 250 000 personnes à Montréal et des millions ailleurs sont prêtes à marcher pour elle. Nous avons fait notre modeste contribution en parcourant 20 kilomètres en Ombrie. Vingt kilomètres de paysages changeants, des montées, des descentes abruptes, des forêts denses, des éclaircies, des vues sur les vallées, de temps à autre, un hameau en ruines, une chapelle. Du soleil, de la pluie (surtout vers la fin), de la caillasse et de la bonne bouette (aggravée par le passage des vaches).
L’abbaye San Pietro in valle où nous nous trouvons n’est plus
une abbaye depuis longtemps, mais elle en garde toute l’apparence, avec son
cloître, son église et ses « cellules ». Nous avons celle de Frère
Timothée qui servait aussi de chambre pour les pèlerins. L’abbaye est
entièrement entourée de verdure. Un endroit calme et serein, qui ne l’a sans
doute pas toujours été pendant ses 12 siècles d’histoire où elle a vu passer
Barberousse, les Sarrasins, des moines peu vertueux, les délégués du pape
venus ici pour remettre de l’ordre et Mussolini.
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