lundi 30 avril 2012

Sauce bolognaise

Ville, à certains égards écrasante, Bologne occupe une position stratégique au coeur de l'Italie qui lui a valu d'accueillir, de gré ou de force, Charlemagne, Charles Quint (qui y a été couronné empereur) et Napoléon. C'est aussi la ville qui a vu naître le drapeau italien à la fin du 18e siècle, Marconi (l'inventeur de la télégraphie sans fil), Cassini (le premier à décrire la mesure des méridiens) et Umberto Eco. Elle a été le siège de la première université mondiale et sa cathédrale, San Petronio, est la cinquième plus grande du monde.
Tout cela est en effet un peu écrasant, mais ce qui l'est davantage c'est la présence d'innombrables arcades qui donnent un peu l'impression de marcher dans un tunnel. En tout, 37 kilomètres d'arcades qui empêchent de voir le ciel, ce qui étonne dans une ville qui a produit de grands astronomes. Elle écrase aussi un peu par les teintes de ses bâtiments, terre, rouge, ocre, qui lui donnent un caractère un peu sévère, un peu vétuste.
C'est néanmoins une ville qui bouge, beaucoup. On l'appelle aussi Bologne la rouge, non seulement à cause de la couleur de ses murs et de ses toits, mais aussi de sa couleur politique. Elle garde aussi le souvenir tragique d'un attentat qui a fait 85 morts à la gare ferroviaire en 1980.
Pour nous libérer un peu de cette atmosphère "écrasante" (l'humidité ambiante y contribuant aussi), nous sommes montés au sommet de la tour Asinelli, qui fait 97 mètres et d'où on a une vue très plongeante sur la ville.

Pour finir, l'explication du lien entre Bologne et baloney.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mortadelle

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