jeudi 9 janvier 2014

Une affaire de climat?

Pendant qu'au Québec, la température s'est amusée à se promener d'un extrême à l'autre, elle a été en Toscane d'une exemplaire régularité. Bien sûr, tout ne peut se résumer au climat, mais des conditions climatiques aussi généralement favorables ont certainement une influence bénéfique sur le tempérament et la qualité de vie. Plus j'y pense et plus j'estime que la Toscane n'a pas tant de mérite, elle est tout simplement très très avantagée par la nature; le reste suit alors plus facilement.
Le brouillard a été omniprésent toute la semaine dernière. À un certain moment, j'ai roulé une bonne trentaine de kilomètres dans la poisse, sans rien voir du paysage, les lentilles de mes lunettes constamment embuées, les mains engourdies, sans trop savoir où j'allais. Puis, j'ai rejoint Castiglion Fiorentino et la Foce (une de mes montées préférées) quand tout à coup :

 
La mer de brouillard dans laquelle je ramais s'est dissipée et a laissé place à un soleil resplendissant. L'hiver, tel que nous l'avons vu, n'a donc rien des rigueurs du nôtre. Il s'apparente plus à un état de dormance.
 

La vigne est prête à être taillée. Les olives ont été récoltées en novembre et décembre et, partout, on trouve de l'huile d'olive nouvelle (« olio nuovo »). On nous en a d'ailleurs abondamment offert, au point où nous sommes revenus avec près de quatre litres dans nos bagages. Il aurait suffi qu'une seule des bouteilles éclate ou fuit pour provoquer une catastrophe, mais un emballage méticuleux effectué par Nathalie a permis de l'éviter.

La vigne, l'olivier et le cyprès, les trois éléments indissociables du paysage toscan. Au loin, Arezzo et la mer de brouillard. 

 
Pienza, Montepulciano, l'abbaye Monte Oliveto Magiore, San Quirico, le Chianti (qui porte parfois le vocable ironique de Chiantishire en raison de la présence de plus en plus grande des Britanniques), d'autres lieux à emmagasiner dans notre boîte à souvenirs italienne. 
 
 

 
 


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