lundi 24 juin 2013

L'Italie sans dessus dessous (mais surtout sans dessous) (6)

Aujourd'hui, Silvio Berlusconi a été condamné à sept ans de prison et à l'exclusion à vie de toute charge publique (encore une fois). Ça lui fait, si je calcule bien, des condamnations à 18 ans de prison et de multiples exclusions de toute charge publique (même si on n'a qu'une vie) DEPUIS UN AN. Cette fois-ci, c'était dans l'affaire Ruby, jeune fille qui aurait pimenté les soirées mondaines du Cavaliere alors qu'elle était mineure.
Qu'en pense l'Italien moyen? Il s'en fout que Berlusconi aille en prison ou non (d'ailleurs, il n'ira pas car après tout, son parti est membre de la coalition au pouvoir). Ce qu'il veut c'est que Berlusconi débarrasse le paysage médiatique et politique à tout jamais, lui qui a tant corrompu l'un et l'autre. Si Berlu et son parti étaient morts politiquement, la cause serait entendue. Mais ce n'est pas le cas et cette condamnation risque même de faire éclater la fragile coalition au pouvoir. Berlusconi est un cancer qui ronge l'Italie depuis 20 ans, mais selon lui et ses partisans, les vrais responsables ce sont les magistrats communistes qui le condamnent injustement.
Au fait, les magistrats communistes en question étaient trois femmes. Bien fait pour lui qui a fait des femmes des objets, en politique comme dans les (ses) médias.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire