mardi 26 novembre 2013

Des nouvelles de l'Italie

« Sono il leader. Non lascio. » (Silvio Berlusconi)

Berlusconi passe à l'opposition avec les débris de son parti. Demain, de toute façon, il sera probablement déchu de ses fonctions. Sous le coup d'accusations de corruption, de subornation de témoin, de fraude fiscale, de détournement de mineure et on en passe, Berlusconi quittera probablement bientôt le radar de la vie politique italienne après 20 longues années. Il est peu vraisemblable qu'il soit arrêté. Il ne demanderait pas mieux car il aime bien jouer les martyrs et jouer tout court. Une fois exclu, il touchera une prime de 100 000 euros et une retraite de 8 000 euros par mois.
La fin de Berslusconi? Peut-être le début si le gouvernement tombe et qu'une nouvelle campagne électorale est déclenchée.

Le gouvernement tombera-t-il? Probablement pas tout de suite. Mais on ne peut jurer de rien.
« Dopo il caos, c'è più chiarezza, » (Enrico Letta)

Mercredi, 27 novembre, 12 h
Voilà, c'est fait. Il est déchu de son poste de sénateur. Le problème, c'est qu'il a encore des supporteurs qui crient au coup d'État et qui parlent d'un jour de deuil. Si, à Toronto, une partie de la population est assez gelée (au sens de dopée) pour continuer à appuyer Rob Ford, une partie de la population italienne doit être assez intoxiquée (par l'argent et la télé de Berlusconi) pour donner son appui au Cavaliere.

http://italie.blog.lemonde.fr/2013/11/27/litalie-sans-berlusconi/

Entretemps, le taux de chômage se situe à 12,5 % dans l'ensemble de la population et à près de 40 % chez les moins de 30 ans!



1 commentaire:

  1. Je peux avoir mal compris, mais il me semble qu'il ne peut pas être emprisonné, car un décret interdit la mise aux arrêts des bandits "senior". Je me demande si ce n'est pas lui qui l'a fait voté.

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