vendredi 6 juin 2014

L'Abruzzo

 
Ces lieux que nous visitons ne nous marqueraient pas autant s'il n'y avait pas les gens qui y habitent. Les paysages défilent, les visages restent. Dans ce petit village de Decontra où nous avons entrepris notre excursion de trois jours, nous avons rencontré, entre autres, Paolino, un berger-conteur-poète de 88 ans qui a vu tant de choses se passer, tant de gens quitter la région.



Beaucoup d'Abruzzois ont quitté (ils sont nombreux à avoir émigré au Canada) à cause de l'isolement, des tremblements de terre, du froid, de l'incompétence des autorités. Restent les parcs nationaux, les agritourismes, les villages inscrits à la liste des plus beaux villages d'Italie, mais restent surtout une grande gentillesse et, malgré tout, une grande fierté.
Je me rends compte que j'aurais pu aussi bien dire la même chose de la Gaspésie et d'autres régions de chez nous, tremblements de terre en moins.

 
 

 
 
 

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