mardi 3 avril 2012

Sauve-qui-peut

Comme c'était la première fois que j'allais à Rome, on ne pouvait pas ne pas visiter le Vatican. Les cinq heures que nous y avons passées nous ont permis de voir des trésors de l'humanité. Tout d'abord, dans la basilique, la pieta de Michel-Ange, dont on a dit ceci : "plus l'attitude du corps est calme, plus elle est apte à exprimer le vrai caractère de l'âme". Sa vue provoque une véritable émotion. Puis, les chambres de Raphaël, la chapelle Sixtine, la salle des cartes géographiques; la liste serait interminable. Cependant, tout se voit à la queue leu leu, parfois en jouant du coude, dans un espèce de sauve-qui-peut général qui empêche tout émerveillement. On en ressort à la fois déçus et...contents d'en être sortis. La désorganisation est à peu près totale et incompréhensible vu l'importance du lieu. Il y avait heureusement la Pinacothèque où nous avons pu prendre le temps de regarder des oeuvres de Melozzo da Forli (les anges musiciens), Fra Angelico, il Perugino et d'autres.
Une telle concentration de richesses est sidérante. Près de la sortie, nous sommes passés devant des tableaux de Matisse et Chagall sans même nous arrêter, comme des milliers d'autres personnes ce jour-là.
Rome est une ville qui vous rentre dedans. L'air d'Arezzo était particulièrement rafraîchissant hier soir.
SPQR : Sono pazzi questi romani (ils sont fous ces romains!)

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