mardi 29 mars 2011

La langue italienne (2)

Fin des cours officiels d’italien. La question maintenant est de savoir comment ne pas perdre le peu que je sais. Cent fois, il faut revenir en arrière pour revoir une notion, un mot, une règle; pas besoin de logiciel pour exercer la mémoire, une langue fait l’affaire. L’italien est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Si au début de l’apprentissage, on fait des pas de géant, plus on avance et plus on réalise qu’on ne sait rien (comme la vie en fait). Comme l’empereur Joseph II qui disait à Mozart qu’il y avait trop de notes dans sa musique, je suis tenté de dire qu’il y a trop de mots et trop de syllabes en italien. Par exemple, dans Un mondo che non existe più, livre de textes et photos de Tiziano Terzani, on retrouve dans la même phrase les mots rimanessero, moncherini, rituniti et attraentissimi.
Mais quelle richesse!

1 commentaire:

  1. Fin des cours pour Roch, mais de mon côté, j'en ai encore deux semaines. J'ai fait deux semaines de plus en cours de "groupe" quand Gisèle, une amie française, est venue plus tôt ce mois-ci, donc il me reste deux semaines à finir de mon "cours serale" (cours du soir, qui a lieu le matin... très italien comme concept).

    Je vais en profiter pour m'exercer à faire l'examen du CILS (Certificazione di Italiano come Lingua Straniera) au niveau C1, histoire de voir si ça vaut la peine de le préparer. Juste pour le plaisir et pour me donner un but. Cet examen est administré par l'Université de Sienne et on peut le passer dans un grand nombre d'Instituts culturels italiens dans le monde, dont celui de Montréal. Mais il dure plus de cinq heures et n'est pas tendre, paraît-il... Vabbè, proviamo!

    RépondreSupprimer