samedi 13 avril 2013

L'Italie sans dessus dessous (3)

Plus on nous explique ce qui se passe sur la scène politique italienne, moins on comprend et j'aimerais mieux ne plus en parler et les deux tiers des Italiens aimeraient mieux ne plus le voir, mais Berlusconi est toujours là.
À ce sujet, voici un essai de traduction d'une chronique publiée dans le magazine il venerdi et que j'ai trouvée assez percutante :

« Dans le chaos italien actuel, au moins une chose devrait être claire et elle l'est en tout cas pour moi. Le pays ne pourra jamais faire un pas en avant s'il ne se débarrasse pas de Berlusconi et du berlusconisme. Depuis 20 ans, cet homme bloque toute la société italienne et l'entraîne dans un déclin dramatique. L'Italie d'avant Berlusconi n'était certes pas le paradis, mais nous étions un pays plus riche, plus efficace, plus cultivé, plus juste et peut-être plus honnête. Après 20 ans de berlusconisme, la nation est divisée par la rancune et est incapable de réaliser la croissance et de créer des emplois. Elle a perdu l'un après l'autre les moteurs de la modernité et est toujours plus marginalisée par rapport à l'Europe et au monde, arriérée, vieille et corrompue. »
Curzio Maltese

Et il ne parle pas de la dégradation de l'image de la femme dont les médias (qui apppartiennent presque tous à Berlusconi) sont responsables (http://www.youtube.com/watch?v=a1FwvROthBk). Officiellement, ces quatre femmes s'appellent dans l'émission en question (l'Eridita que l'on pourrait comparer à l'émission le Cercle à la SRC) les professeures! Ben tiens!

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