vendredi 5 avril 2013

Lucca-Pistoia


Église San Michele à Lucca
Retour à Lucca, quatre ans après notre première visite. En apparence, rien n'a changé, si ce n'est notre perception de la ville, devenue à nos yeux beaucoup plus touristique. On nous aborde en anglais, signe indéniable d'une forte présence touristique. L'affichage en anglais est aussi très populaire. La ville a toujours ses belles églises, sa place de l'amphithéâtre et ses remparts qui entourent la ville sur 4 kilomètres et sur lesquels on peut se promener à pied ou à vélo.
Petite visite chez le marchand de vélos Cicli Bizzarri, où j'ai loué mon premier vélo en Italie. Que c'est bien de comprendre ce qu'on vous dit et de pouvoir répondre par autre chose que du charabia.
On peut être déçu ou charmé à nouveau quand on retourne quelques années plus tard dans un lieu qu'on a vu et aimé. Lucca serait plutôt du côté des (petites) déceptions, peut-être parce qu'on a pu voir depuis qu'il existe, en Italie, des villes très agréables qui ne sont pas nécessairement touristiques. Arezzo en est une, bien sûr, et y retourner maintenant, c'est un peu revenir chez nous. Et on ne peut pas être vraiment déçu quand on retourne chez soi. En tout cas, je ne suis jamais déçu quand je retourne à Saint-Denis ou à Montréal.


Pistoia fait justement partie de ces villes qui sont agréables sans être touristiques. Beaucoup d'art, beaucoup d'églises, beaucoup de petites rues et places charmantes, mais aussi une vie normale, qui n'est pas faite que pour plaire aux touristes. Et en plus, on y a mangé des pizzas mémorables. La région est en quelque sorte la pépinière de l'Europe. Sur des kilomètres, que des arbres et arbustes qui aboutiront dans les jardins et parcs italiens, allemands, français, etc.
 


Église San Andrea, chaire sculptée
au XIVe siècle


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Place du Duomo à Pistoia


 
 
 


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